Comme tous les ans, Universum France dévoile son classement des employeurs idéaux pour les étudiants des grandes écoles de Commerce/Management et d’Ingénieurs françaises.

Ces classements sont issus de la plus grande enquête réalisée en France sur cette cible, avec un nombre record de 34 160 répondants.

 

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Les 10 entreprises préférées des étudiants en commerce

LVMH et EADS demeurent respectivement, les entreprises préférées des étudiants des grandes écoles de commerce et des écoles d'ingénieurs, selon les résultats de l'enquête d'Universum France, réalisée auprès de plus de 34.000 personnes et dévoilée mardi 8 avril.

Peu de changements sont à constater dans le Top 5 des entreprises où les étudiants des grandes écoles de Commerce/Management rêvent de travailler. 

Ils placent en effet, pour la huitième année consécutive, LVMH en tête de leur palmarès. Comme en 2012, L'Oréal arrive à la deuxième place. Et Google réussit cette année à atteindre la troisième marche en volant une place à Apple, qui se retrouve quatrième. Tout comme en 2011, on retrouve Canal+ dans le Top 5, qui conserve sa cinquième place.

 

Ca bouge chez les ingénieurs

Plus de changements en revanche, du côté des ingénieurs. Si EADS reste sur la première marche du podium et Google sur la deuxième, Dassault Aviation vole la troisième marche du podium à Thales en gagnant deux places. Quant à EDF, il entre dans le Top 5. Apple accuse de son côté une perte de sept places et sort du Top 5. "La disparition de son leader charismatique peut-elle en être une explication, ou bien est-ce la stratégie de discrétion de la firme à la pomme qui déroute les étudiants ?", s'interroge Universum France. 

 

"Les plus fortes progressions cette année, sont attribuées à EDF, +13 places, chez les commerciaux et à Colas, +18 places, chez les ingénieurs. EDF doit cette belle progression à ses actions continues envers les étudiants, Colas, pour sa part, récolte les bénéfices de la nouvelle campagne de communication lancée récemment", note l'étude. Et d'ajouter que "les Armées font une entrée fracassante dans le classement Ingénieurs et se retrouvent directement propulsées à la 30ème place. Le Groupe Galeries Lafayette quant à lui, entre dans le classement également cette année, chez les commerciaux pour atteindre directement la 20ème place."

 

 

Qu'en est-il chez les étudiants universitaires ?

Pour la deuxième année, l'étude se penche également sur les aspirations des étudiants formés dans les universités. Et là, les bouleversements sont notables puisque L’Oréal gagne deux places et détrône ainsi LVMH qui se retrouve deuxième dans la filière Commerce/Management. Air France accède à la 3ème marche du podium en remplaçant Apple qui se retrouve quatrième. Google, cinquième, conserve sa position dans le Top 5.

"Chez les Ingénieurs, rien ne va plus dans le Top 5: Apple et Microsoft ont été évincés, perdant respectivement douze et trois places. Thales fait une entrée fracassante dans le Top 5 en accédant directement à la première place. EADS se hisse à la deuxième et Google est troisième. Air France maintient son attractivité en se classant à la quatrième position, quand Safran confirme son ascension et ferme la marche du Top 5", note Universum France.

Les étudiants attachent une grande importance aux valeurs de l'entreprise

L'entreprise internationale spécialisée dans la Marque Employeur explique ces résultats par le fait que les étudiants ne sont plus uniquement sensibles au secteur dans lequel évolue une entreprise, mais accordent tout autant d’importance à ses valeurs en particulier. "Cette année, même si cela est toujours vrai, on constate l’impact majeur du contexte économique dans lequel baignent les sociétés depuis un an, ponctués de plan sociaux, sur fond de crise et de restructuration. Celui-ci incite clairement les étudiants à se tourner vers des secteurs plus sûrs et associés à la sécurité de l’emploi, comme le secteur public ou les biens de grandes consommations", concluent les auteurs.

 

Les banques en chute libre

Ainsi, et dans ce contexte, le secteur de la finance est en chute libre, même pour les banques d'investissement et les banques étrangères. "Les métiers associés au risque, les plans sociaux ou les restructurations, sont des images véhiculées par ce secteur, qui fait les frais de l’inquiétude grandissante de nos étudiants", analyse Julien Marchalant, consultant en Marque Employeur, Universum.

Le secteur automobile est également en crise, PSA Peugeot Citröen perdant 15 places, BMW Group, 5 places. Quant à Groupe Volvo et de Renault, ils perdant respectivement deux et cinq places. Les plans sociaux et les mauvais résultats du secteur entachent indéniablement son attractivité .

 

 

La sélection se fait le plus souvent par l'échec et les différences entre établissements s'accroissent.

Challenges http://www.challenges.fr/economie/20130416.CHA8400/les-universites-francaises-de-moins-en-moins-egalitaires.html?google_editors_picks=true

 
Les 10 universités les plus chères de France L’université française qui, comme chacun sait, est ouverte à tous les bacheliers pour des frais de scolarité modiques, est beaucoup plus inégalitaire qu’il n’y paraît. La sélection s’y fait par l’échec. C’est en tout le constat que l’on peut tirer de la note d’information publiée le 13 avril par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, baptisée "Parcours et réussite en licence et en master à l'université".

Premier constat, moins de trois étudiants sur dix (27%) qui entrent à l’université obtiennent leur licence en trois ans. Ce "taux de survie" passe à 38,9% si l’on intègre les redoublants! Les autres abandonnent ou se réorientent. Une hécatombe qui ne cesse de malgré les 730 millions d’euros investis par le gouvernement précédent dans le Plan Réussite en licence.

Parfois, cette survie sur les bancs de la faculté ne dure que quelques semaines. "Il suffit de coller des TD à 8 heures du matin et plus rien derrière dans l’emploi du temps", explique un président d’université. Ainsi, sur les 145.840 étudiants inscrits en première année de licence (L1) en 2010, plus de 41.000 d’entre eux ont jeté l’éponge dans les mois qui ont suivi. Un gâchis que l’on peut chiffrer à près de 300 millions d’euros si l’on considère qu’un étudiant coûte environ 7.000 euros par an à la collectivité.

 

Les élèves des familles modestes sont les plus frappés

Le pire, c’est que les bacheliers ne disposent d’aucune information sur le taux d’échec de leur future université lorsqu’ils s’inscrivent sur le site APB (Admission post-bac). Et pourtant, le bon sens exigerait que ces chiffres soient publiés filière par filière sur les sites internet des facultés.

Cette sélection à l’université qui ne dit pas son nom est d’autant plus grave qu’elle frappe particulièrement les élèves des familles modestes et les élèves des bacs techno ou pro qui n’ont pas trouvé de place dans les BTS et les IUT, des formations en deux ans qui avaient pourtant été créées pour eux à l’origine.

Le taux d’échec chez ces jeunes atteint 75% selon les chiffres divulgués par la ministre de l’Enseignement supérieur qui a décidé de leur réserver des places dans ces filières courtes, trustées par les bacs généralistes de plus en plus désireux d’éviter la case université au moins les deux années qui suivent leur bac. Bien encadrés et bien ciblés, ces cursus offrent des parcours bien plus séduisants pour les jeunes que les cours académiques délivrés dans des amphithéâtres surpeuplés que proposent de nombreuses universités.

 

Des taux de réussite très variables selon les universités

La note publiée la semaine dernière par le ministère de l’Enseignement supérieur permet aussi de voir que toutes les universités ne se valent pas. Loin s’en faut ! Le taux de passage en deuxième année (L2) varie d’une faculté à l’autre de 57,2% pour Clermont-Ferrand 1 à 33,6% à Evry-Val d’Essonne. Plus de 25 points de différence! Bien sûr, on pourra objecter des profils différents d’une région à l’autre. Mais l’écart est tel qu’il y a à coup sûr d’autres explications que sociologiques.

C’est Philippe Dulbecco, le président de l’université auvergnate qui nous livre les clés: "Chaque responsable de diplôme signe notre charte de qualité des formations depuis 2008, explique-t-il. Cela va de l’information délivrées aux lycéens au taux d’insertion professionnelle des diplômés, leur salaire et son adéquation avec le niveau de formation, mais aussi l’évolution des effectifs de chaque formation, l’évaluation des enseignements et bien sûr le taux de réussite des étudiants".

Chacun de ces critères se voit décerner un feu vert, orange ou rouge selon les résultats. Quand le tableau de bord est mauvais, la formation est supprimée. C’est simple, transparent et démocratique. Et pourtant, ce modèle est encore loin de faire l’unanimité.

 

 

From : Challenges,....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #Education - Activités scolaires
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