Việc thư ếm là việc có thật, trong  xã hội từ xưa đến nay lúc nào cũng có những chuyện ấy. Vì thế, các vị Thánh Hiền trước nay đã chỉ bày rất nhiều phương pháp, cách thức để hóa giải những thư ếm đó, hầu cứu giúp mọi người lâm vào những cảnh này.
Có rất nhiều cách thức hóa giải đã được lưu truyền từ trước đến nay. Trong “Binh Pháp” cũng như “Đạo Pháp” đều nói :- “Hễ có cách  bày ra thư ếm  thì chắc chắn phải có cách giải trừ thư ếm ”.

Cho nên đừng nên vì chút sân hận mà nghĩ đến việc thư ếm người khác, nhất định có động lực thì phải có phản hồi
lực, đến khi ấy thì ăn năn đã muộn. có hối tiếc cũng không kịp nữa ! Lành thay ! Lành thay !




L’Elysée contre les Editions K&B :Nicolas Sarkozy n'aime pas les piqûres
Camille Tenneson


Nicolas Sarkozy n'apprécie pas l'hommage piquant que lui ont rendu les Editions K&B. Il veut en effet interdire la vente du kit vaudou «Nicolas Sarkozy», dans les librairies depuis le 9 octobre, estimant que cet ensemble, qui inclut une poupée à son effigie, porte atteinte à son droit à l'image.  

Il s'agit d'une figurine aux traits du président que le lecteur peut piquer avec des aiguilles, accompagnant une courte biographie signée Yaël Rolognese. Le texte, moqueur et documenté, est accompagné de phrases «cultes» et d'illustrations.

Tout ça n'est évidemment pas du meilleur goût. C'est en tout cas l'avis de l'Elysée, qui dénonce «l'utilisation de l'image du président à des fins commerciales», et a menacé l'éditeur, K&B, de poursuites judiciaires. De son côté, «compte tenu de l'aspect humoristique du projet», l'éditeur n'a pas l'intention de stopper la commercialisation de l'objet et estime cette demande «totalement disproportionnée».

Il semble que le président ait moins d'humour que Ségolène Royal, qu'il est tout aussi facile d'épingler (le kit vaudou existe aussi en rose, dans la version féminine et socialiste). Elle n'a - pour l'instant - pas réagi.




Sarkozy veut interdire sa poupée vaudou
jdd
Nicolas Sarkozy n'aime pas sa poupée. Le président de la République a demandé le retrait d'un manuel vaudou vendu avec une poupée à son effigie, menaçant son éditeur de poursuites judiciaires. "Nicolas Sarkozy me charge de vous rappeler qu'il a sur son image, quels que soient son statut et sa notoriété, un droit exclusif et absolu", écrit l'avocat Thierry Herzog dans son courrier à l'éditeur, selon des extraits publiés par Le Monde. Le manuel vaudou et la poupée concernant Nicolas Sarkozy, tiré à 20.000 exemplaires, est vendu avec 12 épingles que les lecteurs sont invités à planter dans la poupée, sur le mode romanesque du rituel de malédiction prêté à cette religion d'origine africaine très implantée dans les Antilles.

Le Manuel vaudou Nicolas Sarkozy comprend également une biographie  agrémentée d'illustrations sur mesure.




Vaudou

Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est un culte animiste originaire de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.

À partir du XVIIe siècle, les esclaves originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Antilles et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout. Mais bien avant l'Amérique, le vaudou s'est répandu en Afrique du Nord par les esclaves amenés par les anciennes dynasties qui ont traversés l'histoire de cette région. Et on le retrouve jusqu'à nos jours sous différentes formes, dont la plus connue reste le Gnawa ou Gnaoua au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman. 
 


 Origine

Le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux yorubas et des divinités fon et ewe, lors de la création puis l'expansion du royaume fon d'Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Adja (dont les fons, les Gouns, les Ewe... et dans une certaine mesure les Yoruba ...) peuples qui constituent un élément important des populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigéria...).

Vaudou (que l'on prononce vodoun) est l'adaptation par le Fon d'un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le vaudou désigne donc l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou correspond au culte yoruba des Orishas. De même que le vaudou est un culte à l'esprit du monde de l'invisible. À chaque ouverture, le prêtre vodoun demande l'aide de l'esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.


Le panthéon Vaudou en Afrique
Le panthéon vaudou est avant tout constitué des forces de la nature. Les vaudou (loa, lwa) et leurs relations renvoient aux puissances naturelles que sont la foudre, la mer, la maladie, etc.

Mais le culte vaudou s'intéresse aussi à d'autres entités surnaturelles, telles que les ancêtres divinisés et les monstres (et autres animaux).


Les dieux (ou vaudous)
Au sommet du panthéon vaudou figure Mawu (prononcer man-whou), Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. (mawu lo lo pour « Dieu est grand » ; akpé na mawu pour « merci à Dieu » ; mawuena(m) pour « don de Dieu » et qui correspond au prénom Dieudonné). Mawu n'ayant pas de forme, il n'est donc jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets, comme le sont les autres vaudous.

Mawu (Qui représente Dieu avec une majuscule) est incréé et créateur de tous les autres Vaudous (dieux sans majuscule). Mawu n'intervient pas dans la vie des hommes. Il aurait créé les autres Vaudous pour qu'ils soient en relation avec les hommes et le monde. « Mawu » ne fait pas partie à proprement parler du panthéon vausou; c'est un concept ; littéralement Mawu doit se traduire par « ce que nul ne peut atteindre » ou encore « l'inaccessible » Ce n'est donc pas une « personne »mais une entité. Ce qui explique qu'il n'y a nulle part dans l'aire du vaudou un culte pour Mawu ; on ne fait que le remercier, le glorifier. On le dit bienveillant envers toutes les créatures.

Le panthéon vaudou est fait d'une multitude de Lwas, qui sont des esprits, ou si l'on peut dire, des dieux inférieurs, pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains. Les Lwas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres; de là, la qualification de "rituel animiste" que plusieurs appliquent au vaudou.

Une des plus importantes Lwas est Erzulie, ou Erzulie Freda, qui est la déesse de l'amour. On trouve aussi Gu (l'Ogoun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Sakpata, dieu de la variole (et plus généralement de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hebieso, dieu de l'orage et de la foudre. Ce dernier est accompagné d'un nain ou d'un homoncule chargé de forger ses éclairs. Papa Legba, quant à lui, a la difficile fonction d'intermédiaire et de messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou syncrétiste haïtien, à Saint Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l'Enfer.

Dans le Vaudou en Afrique, il n'y a pas les concepts de paradis et d'enfer. Lêgba (Eshu pour les anglophones) est en effet le dieu le plus important en cela qu'il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d'intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture



Autres divinités
Mami wata n'est pas une adaptation de l'anglais. Dans la langue mina qui est parlée au Sud du Togo et une partie du sud du Benin, «Amuiê» veut dire serrer »Ata» veut dire la/les jambes. Après les rituels dédiés à la Déesse des eaux pour la fécondité de la femme et dont la principale demeure est l'Océan, le maître (Hougan) ou la maîtresse (Mambo) de cérémonie lui demande de répéter: «Mamui Ata» ce qui veut dire: "je serre les jambes" afin de garder pendant un moment ce que la Déesse a ensemencé. Avec le temps, on nomma la Déesse "Amuia Ata" et avec les déformations phonétiques successives le nom «Mamui Ata» est devenu "Mami Wata"que l'on croît être une adaptation de l'anglais.

Mami Wata est aussi appelée Yemendja dans la tradition du vaudou Haïtien, un culte spécial lui est même consacré. C'est la (déesse) mère des eaux, déesse crainte des pêcheurs, elle symbolise aussi bien la mer nourricière que l'océan destructeur. Mami Wata est avant tout une divinité éwé, dont le culte est très présent sur la côte atlantique du Togo (mais aussi au Nigéria, au Cameroun, au Congo-Brazzaville) où elle symbolise la puissance suprême, de même que la déesse Durga du panthéon hindouiste symbolise la shakti. Mami Wata est souvent représentée en peinture où elle figure sous les traits d'une sirène ou d'une belle jeune femme brandissant des serpents.

Dan : pour les Fon, Dan désigne le serpent, plus particulièrement le python, un animal sacré qu'on ne doit pas tuer. Dan a assisté à la création et supporte l'univers. Son culte est surtout répandu à Ouidah et dans sa région, où l'on trouve de nombreuses maisons aux serpents.


Culte et pratiques vaudou en Afrique
Le Vaudou vient d'Afrique mais ce n'est pas l'endroit où le vaudou est le plus pratiqué.


Le vaudou haïtien
En Haïti, le Vaudou mélange Vaudou d'Afrique de l'Ouest et folklore religieux chrétien. Religion des esclaves, le Vaudou a eu une grande importance dans leurs révoltes (voir Cérémonie de Bois-Caïman, dans leur émancipation), et conserve aujourd'hui une importance politique non négligeable. Nous n'en savons pas plus sur leur croyances sur l'origine de l'univers, de la terre et des humains.

Chaque année au mois de juillet, plus de 70.000 personnes se rendent au lieu dit le Saut d'eau. Pendant 4 jours, les Haïtiens fidèles au panthéon vaudou se livrent à des ablutions, les bains de chance. Selon la croyance populaire, des esprits qui font le bien quand on les prie suffisamment nichent dans la cascade, la gorge et les arbres. Les visiteurs étrangers y sont admis mais doivent montrer une extrême retenue.


Poupée vaudou
Une poupée vaudou est une poupée représentant l'esprit d'une personne, employée pour lui jeter des sorts. Cet objet magique, devenu un stéréotype de la sorcellerie, est souvent représenté dans la culture populaire.


Dans le vaudou
Contrairement aux croyances répandues, les poupées n'apparaissent pas en tant que telles dans le vaudou. Les fidèles offrent des poupées sur les autels d'Erzulie, mais elles ne visent pas à ensorceler. Les wangas ou ouangas, permettent en revanche de jeter des sorts (maladie, échec) sans aller jusqu'à la mort. Ils prennent cependant la forme de paquets ficelés rassemblant plusieurs ingrédients, et non de poupées. L'image des poupées vaudous accompagne souvent les représentations du vaudou.


La Dagyde
Dans la sorcellerie occidentale, la poupée (souvent de cire, parfois de bois ou de chiffons) qui sert à jeter des sorts est appelée dagyde (du grec dagos, poupée). On en trouve des exemples au moins depuis le XIIIe siècle en Europe. Déjà dans Les Métamorphoses d'Apulée (IIe siècle), la sorcière Pamphile envoie sa servante Photis recueillir des cheveux pour jeter des sorts aux personnes dont ils proviennent.

La poupée représente une personne, et les actions sur la poupée sont supposées avoir des effets sur la personne à travers la poupée. Elle est censée contenir un élément de la personne à envoûter (cheveux, bouts de peau, rognures d'ongle…), son nom sur un morceau de papier, ou une image (photographie). La poupée est parfois consacrée suivant des rites divers. Dans les pratiques de magie noire, la poupée est piquée d'aiguilles, coupée ou brûlée à certains endroits. La personne visée est censée souffrir aux endroits où la poupée a été atteinte. Mais la dagyde peut également servir à des pratiques de protection ou de guérison.

Tag(s) : #Spiritualités - Religions
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :